Le retour des halichondries cierges

Les éponges halichondries cierges avaient commencé à coloniser l’étang avant 2018. Mais lors de la crise dystrophique de l’été 2018, elles ont fait partie des espèces qui ont le plus souffert, avec une disparition quasi-intégrale (voir cet article du blog précédent). Les nombreuses halichondries de l’anse de Ferrières (Martigues) ou de la côte rocheuse d’Istres, par exemple, ont disparu à cette époque. En 2019, je n’en avais pas revu non plus au débarcadère Total (celui de cette vidéo de 2017), alors qu’il y en avait beaucoup en 2017 (comme on le voit rapidement sur la vidéo).

Aujourd’hui, lors de ma plongée annuelle au débarcadère Total, j’ai eu le plaisir d’en revoir, comme en témoignent les photos ci-dessous (malheureusement non datées par suite d’une erreur de manipulation). On peut s’attendre à une nouvelle colonisation rapide… sauf en cas de nouvelle crise dystrophique.

Une belle halichondrie, vers 8 m de fond (sous la thermocline-halocline), le « ruban » du fond de la photo est en fait une anguille (voir 4ème photo). Les moules avaient bien résisté à la crise de l’été 2018 et ont toujours été aussi nombreuses
Une autre halichondrie (toujours 8m de fond), typique de l’endroit, que je présente à cause des 4 ou 5 anémones Diadumene lineata qu’on voit autour
Une autre (toujours 8m), avec cette fois un gobie noir, poisson commun dans l’étang… mais ce n’est pas pour ça qu’il faut les ignorer !
Une anguille. Une rencontre que j’apprécie toujours.

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